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Les papillons de John The Wolf
par Lpô dans Ici Montréal, 28 septembre 2000 |
Critique
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En supplémentaire le 9 novembre au Métropolis Fans et journalistes étaient rassemblés hier soir dans un même amphithéâtre pour applaudir un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus prolifiques au Québec : Jean Leloup. Un spectacle plus qu’audacieux. Réussite? Notre critique. Avec quatre albums dans ses valises, l’artiste a beaucoup voyagé. L’inédit devient une habitude pour celui qui a toujours su se renouveler. Mais Leloup acoustique (comme l’annonce si bien l’affiche du spectacle) : ben voyons! «Quelle triste époussaille/ lorsqu’on rit/et qu’on braille» Il entre, seul en scène avec sa guitAre. Jean Leloup y va de pièces inédites. Prometteur me dites-vous. Il n’en faut pas plus de quinze minutes à Leloup pour rebranché le tout en compagnie de Stephen Gaudreault (batterie) et Alex Cochard (basse). N’aura été acoustique que les premières minutes de ce concert attendu. Une première partie où le public ne saura s’il doit crier au génie ou tout simplement quitter la salle. Six inédites, un retour dans le passé avec «Décadence» et «Printemps-été» pour finir le tout avec «Edgar». Une merveilleuse reprise de la chanson «Summertime» nous permet de croire que le tout s’arrangera au second acte. «La pureté de tes intentions/laisse souvent à désirer» Les fans commencent à bavarder pendant le début de la deuxième partie. Mauvais présage. Miracle, trois grandes dames viendront sauver le tout : «Bertha», «Isabelle» et «Nathalie» sont chantées en cœur et avec frénésie. Leloup demande au public de se lever en affirmant : «On s’en va pas d’ici avant que ça prenne en feu». Aux nombreux applaudissements de s’occuper du reste. «C’est cela, tout est dispute/tu m’engueule comme une vieille pute» La pilule passe, les amateurs sont ravis, match nul. Suivrons «Alger», «La Vie est laide», «Les Fourmis» et «Je Joue de la guitare». Des versions dérapantes, au grand plaisir de tous. Seront par contre totalement ignorées les chansons «I Lost My Baby», «1990» et «Johnny Go». En revampant ses vieux (et moins vieux...) succès, Jean Leloup a joué une carte risquée. Intéressant d’entendre d’autres versions que celles «sur le record». Dans un esprit sobre est reprise des pièces bien souvent trop entendues sur les ondes radiophoniques. De leur refaire une beauté s’avère tout à fait pertinent. Comment expliquer une première partie aussi morne? Sans aucun doute par une mauvaise répartition des chansons interprétées. L’accueil des chansons inédites s’accommodait mal avec le reste. Jean Leloup semblait également être conscient que le tout allait dans la mauvaise direction. Il a le talent pour faire lever une salle comme nul ne le peut. Sans aucun doute le prouvera-t-il lors de ses prochains spectacles. «Pense à toi» Oui, pense à toi Leloup. Chansons interprétées lors du spectacle du 27 septembre 2000 Première partie (45 minutes)
Deuxième partie : (85 minutes)
Rappel :
2ième rappel :
2000-09-28
Un Spectrum rempli à pleine capacité, un Jean Leloup en pleine forme, que fallait-il de plus? |
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6 décembre 2000.
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