Le showbizz a conduit Jean Leloup au sport
par Martin Smith
dans Le Journal de Montréal, 10 novembre 1990
Entrevue

« Je n'ai pas eu le choix de me mettre à jogger parce qu'un mois après le début de ma première tournée, j'étais tellement raqué que je n'étais plus capable de me lever ».

Jean Leloup a beau être considéré comme un iconoclaste, il a appris comme tous les autres artistes de la scène qu'« un show, c'est une méchante dépense physique ».

« Mais j'ai appris ma leçon. Je cours maintenant six à sept kilomètres par jour et je fais beaucoup de bicyclette ».

Question de maintenir une forme physique qui lui permette de se démener sur scène comme un diable dans l'eau bénite.

« C'est pas compliqué, souligne-t-il. Si tu n'as pas de souffle, tu ne peux pas chanter quand tu bouges ».

Devenu sportif actif par la force des choses, Leloup ne suit plus le hockey même si, originaire de Québec, il a longtemps été un fan des Nordiques.

« Depuis qu'ils ont baissé de régime, je m'en suis désintéressé, avoue-t-il. Avec tous les échanges, il n'y a plus d'identification possible. Une équipe sans Dale Hunter et Peter Stastny, c'est quoi ? »

Leloup en est un autre qui a bien plus suivi les péripéties du National de Lance et Compte que celles des vraies équipes de la LNH.

« J'étais directement impliqué puisque j'ai tenu le rôle du junkie qui a tué le père de la première blonde de Carl Marotte... »

Quel drôle de cheminement! Le showbiz a fait embarquer Leloup dans la pratique régulière du sport et l'a transformé en assassin du beau-père d'une idole de notre sport national.

Photo d'ARCHIVES - Luc LAFORCE.

Merci Alex!

MCC, LTC, (sic) pour les points à l'extérieur des guillemets!
Cet article contient aussi une image: [1]
page principale | articles: alphabétique | articles: chronologique | photos

Dernière mise à jour le 20 janvier 2005.
http://news.lecastel.org
Conception: SD