Un peu plus d'un an après la sortie de Presque rien, son premier album, l'auteur-compositeur-interprète Stefie Shock écrit le matériel de son prochain disque, et en prévoit la sortie à l'automne 2002.

«Tranquillement, je commence à écrire des choses, des bouts de mélodies, de textes... Au cours de l'été, je n'ai rien écrit. Depuis quelques semaines, c'est revenu; je m'y suis remis. Je suis vraiment un auteur d'automne-hiver. L'été, il fait beau, le soleil est là... je n'ai pas le goût d'écrire», dit Shock en entrevue.

Il avoue qu'il ressent un peu de pression face à l'écriture de ce deuxième album. Une saine pression. «C'est certain que je ressens de la pression car mon premier album a été bien accueilli par la critique. En même temps, j'aime mieux qu'il ait été reçu de cette manière. Ça aurait été pire si j'avais été descendu. Là, je me serais mis une mauvaise pression pour le deuxième», ajoute le chanteur.

Son prochain disque, Stefie Shock veut qu'il soit plus fort que le premier, «qu'il y ait plus de texture dans la musique et les textes. En ce moment, j'essaie des affaires. J'explore d'autres facettes, d'autres façons de chanter», signale Shock.

Les spectacles

En attendant ce deuxième album, Stefie Shock poursuit sa série de spectacles suivant la sortie de Presque rien. En solo ou à l'intérieur de la tournée Bud Rock, en première partie de Jean Leloup. La troupe des Shock-Leloup s'arrêtera au Grand Théâtre de Québec le 15 novembre, à la salle Louis-Fréchette. Shoôk ira dd chansons comprises sur son album, de nouvelles pièces et aussi d'interprétations comme Bouge de la, de Mc Solar. À un moment donné du spectacle, Stefie Shock se mêlera au matériel de Leloup.

Pour le chanteur, cette tournée de six villes avec Leloup représente une belle visibilité. «Le public vient voir Leloup, pas nécessairement moi. Cette tournée me permet d'élargir mon public», signale Shock. Selon ce dernier, le public de Leloup et le sien ont des atomes crochus. «Quand Leloup est arrivé dans le monde de la chanson, je commençais à écrire les miennes. Je me disais alors que, plus tard, c'est ce genre de carrière que je voulais mener; l'impact que je voulais avoir.»

Et Shock ne voit pas comme un recul le fait d'être d'une première partie. «Nos genres musicaux se marient bien. Écoute, The Cult fait la première partie d'Areosmith», termine celui qui se retrouve en nomination au titre d'interprète masculin, découverte et pour l'album rock de l'année au gala de l'ADISQ, dimanche.